Je souhaite depuis longtemps vous donner des nouvelles de ma cuisine...
Mon silence a été long dernièrement et je crois malheureusement que mes billets ici resteront espacés en 2008. J'ai peu écrit en 2007 car je dois réapprendre à cuisiner avec les nouvelles contraintes que m'impose la vie familiale, notamment le manque de temps. Moi qui prenait plaisir à faire le plus de choses possible moi-même, voilà que je cherche les raccourcis autant que possible. En particulier, je découvre que les recettes "de grand-mère", comme le ragoût et les viandes rôties, prennent si peu de temps à préparer, comparés aux recettes où il faut parer des légumes pendant des heures... Comme ce sont ces dernières recettes que j'affectionnais et que je n'ai vraiment plus le loisir de les faire au quotidien, je dois réapprendre à cuisiner: comment inclure des légumes dans des menus quand on n'a pas le temps de les préparer?
J'ai aussi dû faire certains compromis. Par exemple, pas de paniers de légumes cet hiver, pour la raison que l'endroit et le moment du point de chute ne me convenaient pas. En fait, depuis quatre ans que j'étais avec la ferme Cadet-Roussel, je restais car les légumes étaient d'excellente qualité et mes contacts avec la ferme aussi, mais je trouvais mes points de chute loin en été et très loin en hiver où mon tout-de-même-pas-si-loin de point de chute d'été n'est pas disponible (mon secteur est mal desservi pas l'ASC) et leur moment, mal adapté à mon horaire (jeudi à l'heure du souper). Depuis l'arrivée de mon fils, aller chercher les légumes était devenu un calvaire; j'ai demandé de l'aide à ma famille au moins une semaine sur deux et j'ai même vendu quelques paniers... J'ai donc laissé faire les paniers d'hiver, que j'aimais pourtant beaucoup (mieux que ceux d'été!). Je cherche une solution pour l'hiver prochain, car chez nous les paniers d'hiver sont vraiment nos préférés, et j'ai décidé de ne pas prendre de panier pour l'été 2008. Ça revient moins cher d'acheter les légumes qu'il nous faut au marché Jean-Talon, car nous avons eu beaucoup de pertes l'été dernier, ce qui augmente le coût de revient des lé.gumes que nous avons effectivement mangés... De plus, la ferme Cadet-Roussel produit peu de certains légumes essentiels dans notre cuisine. Entre autres, l'été, je devais acheter à part ail et oignons, alors que je perdais d'auters légumes... Donc, plus de paniers pour l'instant, en espérant que ça soit temporaire.
Tout ceci pour dire que j'ai moins de découvertes et de créations à bloguer. J'ai aussi beaucoup moins de temps pour bloguer, ce qui risque de ne pas s'améliorer avec mon présent retour à l'université. Je ne ferme toutefois pas mon blogue: j'aime trop écrire, j'aurai bien le temps d'écrire quelques billets par année et je reste optimiste pour le futur (dans dix ans, si les blogues existent encore, je reviendrai peut-être en force!). Maintenant, de retour à la cuisine!
Histoire d'un tannant... Un tannant, vraiment?
Il y a 10 ans
3 commentaires:
La coïncidence de ce billet (avec le mien) est très intéressante.
J'ai aussi abandonné pour l'instant l'achat de paniers bios. Ça devenait trop compliqué pour planifier les repas, puis je commençais même à perdre des légumes. Tu as pensé au service offert par "Les Jardins Urbains" ?
On a encore quelques années devant nous de mobilité réduite ou restreinte (je pourrais sortir à la fruiterie, mais courailler une fillette de 3 ans et demi et surveiller les mains curieuses de mon huit mois et transporter les sacs à la voiture, ça n'en vaut pas la chandelle).
Oui quelle coïncidence !
C'est sûr qu'on a moins de temps qu'avant. Mais as-tu essayé de cuisiner en présence du petit ? Les enfants sont habituellement fascinés. Quand Léonad avait moins dun an j'installais son transat à côté de moi (ou sa sauteuse...) Maintenant il pousse une chaise jusqu'au comptoir et nous regade faire. On lui fait mélanger des trucs... il adore. Il joue aussi beaucoup tout seul. Avant je capotais mais maintenant je sais que c'est très important pour leur développement que les petits aient des moments seuls à jouer, fouiller dans leurs livrs, etc. Évidemment quand on cuisine on est sans cesse interrompus... Ça fait partie du charme ! :)
Tu vas voir tout se place avec le temps et de l'organisation, Jef et moi n'en revenons pas de notre efficacité, débrouillardise, de vraies fourmis !!! Alors du peu que je connais de toi tu vas bientôt nous inspirer !!!
Marie, je laisse beaucoup mon fils jouer par lui-même, mais de la façon que nos aires communes (cuisine-salon-salle à manger à aire ouverte) sont faites et avec l'usage qu'on en fait (coin-bureau dans le salon depuis l'arrivée de Ti-loup-des-bois), je peux difficilement cuisiner en même temps. En effet, il y a plusieurs coins où je ne veux pas qu'il aille (genre le dessous de notre bureau, plein de matériel informatique et de fils électriques) et que je peux difficilement bloquer physiquement, donc je dois le surveiller d'assez près tant qu'il n'aura pas appris à ne pas y aller (je crois qu'il est trop jeune encore pour comprendre ça!). De plus, il y a plein d'"angles morts" qui font que de la cuisine, je peux difficilement le voir ailleurs dans la pièce. La cuisine est aussi trop petite pour qu'il y soit avec moi quand je cuisine (je ne veux pas qu'il se brûle sur le four chaud, ni lui échapper un couteau dessus!), bien que je le laisse venir quand je ne fais pas grand-chose (par exemple, quand je réchauffe son repas à lui!) et qu'il aime ça (il adore les bouteilles vides qui attendent qu'on les retourne au magasin...). Pour de brèves périodes, je l'installe parfois dans sa station de jeu (d'où il est incapable de sortir), mais il s'en lasse après quelques minutes et je ne veux pas qu'il finisse par le voir comme une punition! Bref, toute recette demandant du temps actif dans la cuisine nécessite qu'il soit couché, sorti ou avec un autre adulte... ALors même la fin de semaine, ce n,est pas toujours évident pour moi de cuisiner!
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