Je déteste quand le poulet est en spécial. Cette semaine, chez Metro, les "poitrines de poulet frais désossées sans peau, sans filet, non assaisonnées" sont à 2,49$ la livre. Wow, c'est pas cher! MAIS il faut noter le prix au kilo pour vérifier sur place qu'on a bien la coupe en spécial, car les étiquettes donnent seulement le prix au kilo: 5,49$/kg. Ça a déjà moins l'air d'un spécial (mais ça reste un excellent prix).
La photo de la circulaire (en haut de la une!) montre des filets de poitrine. Je ne l'ai réalisé qu'en écrivant ces lignes, puisque je suis retournée chercher la circulaire dans mon bac vert pour bien recopier la description du poulet. Or, le spécial porte justement sur des poitrines "sans filet"! Quelle arnaque! À l'épicerie, j'ai vite déchanté: les poitrines en spécial étaient pleines de gras... Je déteste manipuler de la viande crue. D'habitude, je demande au boucher de me couper une pièce en cubes (ou en lanières, etc.), quitte à la payer plus cher, s'il n'y a pas de cubes dans l'étalage et que j'en veux. La texture de la viande crue me dégoûte! Sans compter le spectre des salmonelles dans le poulet, d'Escherichia coli dans le boeuf haché ("la maladie du hamburger")... Et là, si j'achète le poulet en spécial, je vais devoir séparer la "poitrine" en ses deux moitiés et enlever le gras moi-même... Par contre, si j'achète les filets parés et tout beaux, que je peux garrocher dans la poêle à partir de l'emballage sans les toucher mais qui ne sont pas en spécial, j'aurai l'impression de me faire avoir. Dilemme.
Pour une rare fois, j'ai acheté le poulet en spécial. J'ai pesé les "retailles" (gras, un peu de chair malgré tout et même quelques bouts d'os! Pourtant ce Metro a un bon boucher d'habitude!); environ 85g pour 1,2 kg de poulet. Ça reste un bon prix. Mais ça m'a pris 40 minutes à enlever ça! 40 minutes de dégoût! Ça a quand même été moins pénible que dans mon souvenir (je n'avais fait ça qu'une fois puis plus jamais!), probablement parce que j'ai un meilleur couteau. Mais je crois que je vais continuer d'acheter le beau poulet pas en spécial à l'avenir.
En passant, je n'ai pas jeté les "retailles", je compte les ajouter aux os la prochaine fois que je ferai du bouillon de poulet, pour ajouter du goût. Je ne sais pas quand sera cette prochaine fois; j'achète le plus souvent mon poulet sans os et je ne ressens pas vraiment le besoin de faire du bouillon de poulet depuis que j'ai découvert mon substitut végétalien...
Je voulais écrire la recette du poulet à la bière et à la crème que j'ai fait avec les poitrines que j'ai parées, mais cette histoire de poulet cru me coupe un peu l'appétit. Je la mettrai donc dans un autre billet. Demain peut-être.
Note du lendemain: la recette est ici!
Histoire d'un tannant... Un tannant, vraiment?
Il y a 10 ans
3 commentaires:
À part la viande biologique, qui semble de première qualité "dans mon livre à moi", je me pose souvent des questions sur l'endroit que je devrais privilégier pour l'achat de mes viandes. Et je me demande aussi quelles coupes acheter...
J'ai pensé à toi aujourd'hui lorsque j'arrangeais une apparenmment énorme poitrine de poulet que j'avais acheté lors du MÉGA spécial chez Métro. Je les avais alors fait congelées telles quelles. Finalement, après quelques minutes de coupage et découpage, j'ai dû en jeter presque le tiers (du moins, au moins le quart). Et moi qui croyait que mon Homme en aurait suffisamment pour son lunch... J'ai dû dénicher autre chose !
Ah... Bichonne! Soulagement, je ne suis pas la seule!
Des fois je me demande comment faisaient nos (arrière-)grand-mères, qui étaient "pognées" avec une poule entière qu'elles venaient de tuer... J'imagine qu'elles ne cuisinaient pas des filets de poitrine comme nous! ;-)
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