Isabelle a attiré mon attention dans son dernier billet sur l'achat local et sur une série d'articles sur le sujet dans Cyberpresse. Comme il s'agit d'un sujet qui me tient à coeur, je vous invite à lire le billet d'Isabelle et les articles en question!
Nous vivons une situations assez ridicule où nous avons des lois et règlements au sujet de l'utilisation de pesticides, d'hormones et d'antibiotiques en agriculture, pour nous protéger et protéger notre environnement, mais où nos entreprises de transformation et nos grossistes achètent plutôt là où c'est moins cher et souvent où ces lois sont absentes. Donc nos lois ne servent pas vraiment et notre société souffre des pertes économiques conséquentes. Car, comme le mentionnent les articles, on a beau acheter un produit d'une entreprise de transformation québécoise, le produit lui-même vient souvent de très loin. Ça m'embête souvent à l'épicerie et même au Marché des saveurs, où on trouve du chocolat (peut-être fabriqué ici mais ça vient de loin quand même!), des confitures de fruits exotiques... mais préparés par des petites entreprises québécoises. Et même aux étals du marché Jean-Talon, où certains vendent des mangues, des citrons ou des pamplemousses: ça fait peut-être pittoresque de les acheter en plein-air, mais ce n'est pas mieux qu'à l'épicerie, ça vient vraisemblablement des mêmes grossistes en fruits qui s'approvisionnent au loin.
La seule façon d'être certaine d'acheter vraiment local, c'est de poser des questions au marchand dans les marchés, ou au fabricant pour les produits transformés. Ça demande un effort qu'on ne fait pas tous les jours. Mais si chacun de nous posait une question par année à un fabricant et en parlait sur son blogue, l'information serait plus facile à obtenir... Alors je vous invite à faire comme moi cet hiver!
En attendant, bonne lecture.
Références:
Bérubé, Stéphanie. Mardi 25 juillet 2005. La Presse, Actuel, lu sur Cyberpresse.ca, trois articles:
"Des produits québécois qui poussent ailleurs",
"Des produits importés, mais sans pesticides"
"Règles d'étiquette"
Histoire d'un tannant... Un tannant, vraiment?
Il y a 10 ans
3 commentaires:
Bonjour Lucie,
Mon geste cette année sera de canner mes tomates pour en acheter moins à l'épicerie.
Je veux aussi congeler du maïs. Ça serait vraiment dommage d'acheter du maïs surgelé ou en conserve provenant d'ailleurs alors qu'il en pousse à à peine 5km de chez moi.
C'est révoltant de voir que collectivement pour pensons économiser ainsi : au contraire, je trouve que cela nous appauvrit.
Je crois aussi que les conserves domestiques peuvent assez bien contribuer. Je n'ai aucun doute la-dessus !
Lucie, tu as raison, mais tu viens d'invoquer l'hi-ver. Je voulais te le rappeler. Comme ça!
Tarzile
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